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Arc-en-ciel
23 février 2013

Semaine de la Sécurité Routière

Journée nationale de la sécurité routière
À quand la fin de l'hécatombe ?

Dernière mise à jour : 17/02/2013 à 16:01

 

Avec 3.434 accidents mortels en 2012, le Maroc se classe parmi les pays possédant les routes les plus dangereuses au monde. La journée nationale de la sécurité routière, célébrée chaque 18 février, est malheureusement l'occasion de revenir sur le décompte funeste des victimes des routes marocaines.

Le 10 octobre dernier, huit personnes trouvaient la mort et 18 autres étaient blessées dans un accident d'autocar sur l'autoroute entre Casablanca et Settat. /DR
Le 10 octobre dernier, huit personnes trouvaient la mort et 18 autres étaient blessées dans un accident d'autocar sur l'autoroute entre Casablanca et Settat. /DR
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Il ne se passe pas un jour sans que le Royaume ne dénombre un accident de route mortel ou comprenant de nombreux blessés. Et le bilan de l'année 2012 est lourd. Le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) fait état de 4.055 tués, 1.1791 blessés graves et 89.317 blessés légers entre décembre 2011 et décembre 2012 sur les routes marocaines.

Le plus spectaculaire des accidents enregistrés au cours de l'année dernière a coûté la vie à 43 personnes suite à la chute d'un autocar juste après avoir franchi le col de Tizin Tichka, qui culmine à 2.300 mètres d'altitude.

Les statistiques sont tout aussi éloquentes que désastreuses quand on tient compte du volume du parc automobile marocain, qui n'excède pas les 3 millions de véhicules. Un taux de motorisation réduit mais qui n'empêche pas de faire de nos routes un mouroir, tuant 14 fois plus qu'en France et 11,7 fois plus qu'aux Etats-Unis, selon une étude effectuée par le CNPAC.

“4.000 tués, nous sommes tous responsables !”

Au-delà du drame humain qui endeuille des milliers de familles chaque année au Maroc, les accidents de la route pèsent également sur l'économie nationale et hypothèquent la croissance.

D'après des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le coût socio-économique des accidents au Maroc serait de 11,5 milliards de dirhams par an, soit 2% du PIB.

Tout porte en fait à penser qu'il s'agit bien d'une “criminalité routière” qui a pour origine plusieurs facteurs, particulièrement le manque de civisme des usagers de la route et le non-respect du code de la route. Sans surprise, le facteur humain demeure la première cause des accidents de la route dans le Royaume.

Le défi majeur réside par conséquent dans le changement des mentalités et du comportement des usagers de la route. Toutefois, il ne faut pas négliger l'état des infrastructures routières qui est également à plaindre dans certaines régions du Maroc.

Les mesures pour améliorer la sécurité routière, notamment le nouveau code de la route, ont contribué à une baisse du nombre des accidents et des victimes. Mais cela reste insuffisant... Aujourd'hui, à l'occasion de cette journée nationale de la sécurité routière, “nous sommes tous responsables !”

aufait

 

Dans le cadre de la Journée nationale de la sécurité routière, le 18 février 2013, une action d’Éducation à la sécurité routière auprès des jeunes scolaires a eu lieu dans notre établissement.La lutte contre l’insécurité routière, l’une des priorités nationales, sollicite l’intervention de tous les services de l’État et de la société civile pour faire progresser la sécurité sur la route et protéger nos enfants.

La Direction régionale de l'Equipement et du Transport a organisé en partenariat avec le CNAP, la Sûreté Nationale, la Gendarmerie Royale , la Protection civile, une animation autour de la prévention des accidents:

Le premier atelier: une présentation audio-visuelle sur les risques de la route chez le jeune piéton passager ou conducteur de bicyclette et sur les dangers de la circulation de manière générale.

Le deuxième atelier: une lecture explicative par les élèves des principaux panneaux de signalisation.

Ceci suivi par la distribution de permis pour enfants.

En conclusion, ont été présentées  les multiples causes des accidents : notamment la vitesse excessive, le téléphone au volant, les dépassements inappropriés, l’imprudence des conducteurs et des piétons (comportement), le non respect des signaux routiers et une grande dose d'incivisme.

Donnons à nos enfants un avenir meilleur en leur montrant les bons comportements.

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